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L’histoire viticole du Jura
La vigne remonte à longtemps dans le vignoble Jurassien. Les Romains attestent sa présence alors qu’ils envahissent la Gaule. Il est même noté qu’ils apprécient la « saveur de poix » des vins du Jura comme ils la décrivaient. Ils ont même tenté d’imiter cette technique pour en obtenir les mêmes arômes en faisant macérer de la résine dans des outres de vin. On l’aura compris, la réputation des vins du Jura remonte jusqu’à l’époque Gallo-romaine. Ensuite le vignoble atteindra son apogée à la fin du XIXe siècle, juste avant le phylloxera.
Et pendant toute cette période le « Revermont » a toujours été un carrefour de rencontre entre les habitants des hauts plateaux jurassiens et ceux des plaines avoisinantes. Tous ce monde venait dans ce pays de la vigne pour y chercher du raisin, et le vinifier chez eux. Cela s’est passé jusqu’à la fin du XIXe, à tel point qu’à son apogée, le vignoble jurassien comptait près de 20 000 hectares de vignes ! Alors qu’aujourd’hui il reste moins de 2000 hectares. La principale cause de ce désastre est bien sur du au phylloxera, qui frappe tardivement la région jurassien, mais la décima complètement. Puis ajoutons à cela les deux guerres mondiales ainsi qu’un exode rural, et le vignoble jurassien s’est vu presque complètement délaissé.
La typicité du terroir Jurassien
Tous les terroirs de la région sont favorables à la vigne. Le Revermont s’étire sur une longueur d’environ 80 kilomètres pour 2 à 5 kilomètres de large, principalement orienté à l’ouest entre 350 et 450 mètres d’altitude. Il occupe les versants et la base du plateau jurassien, lui-même composé de calcaire dur. Le vignoble est donc situé sous la corniche des bois, là où l’exposition est la meilleure. Par ailleurs, le calcaire est partout présent, avec des sols mêlant différents types de marnes, des argiles et des éboulis calcaires, cette géologie étant favorable à la culture de la vigne mais particulièrement aux cépages jurassiens.
Toute cette zone s’est formée à la suite de poussées alpines qui ont fait glisser le Jura sur la plaine de la Bresse à la fin de l’ère tertiaire : un glissement de 10km dans le Nord Revermont et de 3km dans le Sud. Ce sont ensuite les cours d’eau qui ont fini d’achever la sculpture de ce paysage au cours de l’ère quaternaire. Ils ont creusé dans les plateau calcaire des reculées qui offrent des orientations plein sud aux vignerons et vigneronnes. De ces phénomènes géologiques, en résulte une véritable mosaïque de terroirs. En se déplaçant, le Jura a glissé sur des marnes triasiques et liasiques qui accueillent une bonne partie du vignoble.
Les vins du Jura sur différentes appellations
Le vignoble du Jura est assez facile à comprendre du point de vue des appellations d’origines contrôlées. Il faut considérer le Revermont comme les contours d’une appellation régionale dans laquelle se trouve des appellations que l’on pourrait qualifier de « communales » ou de « crus ».
L’appellation régionale : Côtes du Jura, couvre donc tous le vignoble qui a été décrit dans les points précédents et s’étend sur une longueur qui s’approche des 80km. Sur cette appellation, on peut réaliser des rouges, des rosés et des blancs. Les blancs peuvent avoir la mention « Vin Jaune » ou « Vin de Paille » à condition de respecter un certain nombre d’années d’élevage sous bois, et à condition d’être issu du savagnin seul pour le vin jaune. Les cépages utilisés pour les rouges et rosés sont le Pinot noir, le poulsard (ploussard) et le trousseau. Pour les blancs : le chardonnay et le savagnin.
Puis dans cette même appellation régionale on peut réaliser du « Crémant du Jura » où les mêmes cépages peuvent être utilisés en plus du pinot gris. S’en suit donc les appellations d’origines contrôlées communales :
- Arbois : Rouges, rosés et blancs sont autorisés et l’AOC peut être complété de la mention « vin jaune » ou « vin de paille » à condition de respecter certaines conditions. L’AOC peut également être complété par la dénomination géographique Cette appellation majeure du vignoble fut l’une des premières appellations reconnues en 1936 !
- Château-Chalon : uniquement des vins blancs secs sous mention « vin jaune » donc issus du cépage savagnin seul. Vignoble situé au débouché de la reculée de Baumes-les-Messieurs, il est dominé par le village médiéval. Le vin que l’AOC produit est d’une impressionnante intensité et est surnommé « l’or du jura »
- L’étoile : Uniquement des blancs et peuvent être complétés par la mention « vin jaune » ou « vin de paille ». Cette appellation doit son nom aux petits fossiles en forme d’étoile qui parsèment son sol.
Sans oublier que sur toutes ces appellations communales, l’exploitant viticole peut faire le choix de « déclasser » son vin en côte du Jura. Par exemple, si un vigneron sur château-chalon souhaite faire un vin qui ne soit pas un vin Jaune, il peut faire le choix de le passer en côtes du jura.
A cela s’ajoute une autre appellation, celle du « macvin du Jura » qui est un vin de liqueur du jura. Il est déjà connu au IXe siècle sous le même nom ! L’eau de vie de Franche-Comté avec laquelle ce vin de liqueur est muté doit provenir de la même exploitation.